Pavillon réciproque – Palaiseau, FR

  • Architectes : Quidam
  • Année : 2023
  • Lieu : Palaiseau, France
  • Mots clés : Pavillon, bois, campus, éphémère
  • Coûts: 250 000€
  • Sources/info : Site de l’agence EPA Construction 21

Le projet ci-dessus est un projet de pavillon sur le campus de Paris Saclay, sur la place Marguerite Perey à Palaiseau et réalisé en 2023 par Quidam. Cette jeune agence d’architecture créée en 2019 travaille essentiellement sur des projets de logements, rénovation et structures/pavillons sur l’espace public. La maîtrise d’ouvrage est l’établissement public d’aménagement Paris-Saclay.
Le pavillon Réciproque a été conçu dans le but de contribuer à l’animation du campus urbain de Paris-Saclay. 


De petite taille et en construction bois, il dénote dans le paysage constitué de bâtiments de plus grandes échelles. De par sa forme et son architecture, il  évoque un kiosque à musique ou un chapiteau en dur.
Accessible par tous les usagers, il peut accueillir des événements festifs et des temps publics variés. Il est construit sur la base d’un plan octogonal de 10.5 m de diamètre intérieur. 2 zones techniques (stockage, WC) sont situés de part et d’autre de l’octogone.

La géométrie de la façade extérieure est régulière et largement vitrée sur l’extérieur. Une terrasse prolonge également l’espace intérieur et forme des assises tout autour du pavillon.
Le pavillon est démontable et fait de matériaux biosourcés ou issus de réemploi. Il est fondé sur des pieux métalliques vissés. La structure en bois hybride 2 techniques : le poteau-poutre et l’ossature en caissons préfabriqués. Les poutres de la dalle sont en chêne massif. Les pans de murs et toiture sont en caisson en pin douglas, remplis d’isolants de réemploi. La structure primaire en lamellé-collé d’épicéa forme le volume octogonal.


L’ouvrage a été co-construit avec des compagnon.ne.s en insertion professionnelle et des bénévoles durant deux semaines participatives. Le nom réciproque fait référence à la charpente où chacun des principaux éléments porteurs s’appuie sur un autre, comme “un mikado”, pour former un système autobloquant.


Crédits photos et documents: agence et construction21.